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jeudi 30 octobre 2008

L'ART DU MANAGEMENT

Je vous conseille la lecture de ce livre édité sous la direction de Bernard RamanantsoaEn partenariat avec HEC Paris - 230 pages - 25 € TTC. Pour commander cet ouvrage, allez en bas de l'article.
L'art du management s'articule autour de trois grandes thématiques: le leadership, la performance et le développement durable. Trois thèmes qui correspondent aux préoccupations actuelles des dirigeants d'entreprise, et qui doivent être revisités de fond en comble. Le quotidien Les Echos s'est associé à HEC Paris pour réunir, sous la direction de Bernard Ramanantsoa, les contributions des meilleurs experts, professeurs et chercheurs.
La première partie consacrée au leadership montre, entre autres, en quoi le commandement militaire reste une source d'inspiration, tandis que deux questions plus nouvelles émergent: la coopération et la bonne exécution d'une stratégie. La deuxième partie aborde la performance à travers les questions liées à la dernière crise financière, au rendement du capital investissement, à la responsabilité des économistes. Sur la thématique plus récente du développement durable, Muhammad Yunus - créateur du microcrédit et prix Nobel de la paix - nous livre sa réflexion sur l'entrepreneuriat social et son intégration dans le monde des affaires. L'économiste Christian de Perthuis, quant à lui, fait le point sur la stratégie économique de l'Etat face au réchauffement climatique.
Citons également, parmi d'autres contributions prestigieuses, celle d'Henri Proglio, PDG de Veolia. Apportant des points de vue inédits sur l'ensemble des questions soulevées, ces travaux ont d'abord été publiés dans les cahiers spéciaux des Echos avant d'être rassemblés ici en un seul volume.

> Qui est l'auteur ?

Bernard Ramanantsoa est directeur général d'HEC Paris, professeur au département stratégie et politique d'entreprise d'HEC et président de la CEMS (Community of European Management Schools).


> Au sommaire :
I Leadership
1. Vision : promesses et dangers des cathédrales
2. Dirigeants : leaders, managers ou simplement exécutants ?
3. Prises de poste : les dilemmes du manager
4. Pour un apprentissage du leadership
5. Le commandement militaire, inspiration du changement
6. Equipes de direction : pourquoi un tel déficit de coopération ?
7. Intelligence intuitive et leadership innovant
8. Identité organisationnelle, complexité turbulence

II Performance
1. Les enjeux cachés de la mesure de la performance
2. Les analystes financiers contribuent-ils à la qualité de l'information financière ?
3. Evaluation commerciale : les défis européens
4. Comment mesurer la performance en marketing
5. R&D : identifier et gérer les causes d'inefficacité
6. Les fonds de private equity : mythes et réalités
7. Les vrais-faux rendements du capital-investissement
8. L'Etat à l'heure de la gestion par objectifs. Quelles leçons tirer des pratiques des entreprises ?

III Développement durable
1. Changement climatique : la responsabilité des acteurs
2. Développement durable : changement ou rupture ?
3. Micro-assurance et dérivés climatiques
4. L'Etat, premier gestionnaire d'actifs carbone
5. Réinventer la solidarité entre capitalisme et société
6. L'entreprise sociale devrait faire partie intégrante du monde des affaires
7. Développement durable : la place de la Chine
8. L'Utopie est pédagogique
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vendredi 24 octobre 2008

La Méthode ABC (Coûts basées sur les Activités)


ANALYSE DE LA RENTABILITE PAR PRODUIT ET PAR CLIENT. EXPLICATION DE LA METHODE DES ACTIVITES BASES SUR LE COUTS

La méthode des activités basés sur les coûts (activity based costing) la méthode ABC est une alternative à la comptabilité traditionnelle. Traditionnellemnt on suppose que les clients ayant un volume élevé sont des clients profitables. Un client fidèle est également un client profitable. Et la rentabilité suivra un client satisfait. Les études au sujet de la rentabilité des clients est dévoilé que les idées ci-dessus ne sont pas nécessairement vraies. La méthode ABC est un modèle de coûts qui identifie la répartition des coûts, ou des centres d'activités, dans une entreprise. Il affecte les coûts aux produits et aux services (facteurs de coûts), basés sur le nombre des événements ou des transactions qui ont lieu au cours du processus de fourniture d'un produit ou service. En conséquence, le Management Basé sur les activités peut aider les directeurs à voir comment la valeur de l'actionnaire peut être maximisée et comment la performance de l'entreprise peut être améliorée.

Historiquement, les modèles de comptabilité analytique ont relié les coûts indirects sur la base du volume.

AVANTAGES DE LA METHODE DES ACTIVITES BASES SUR LES COUTS
  • Identifier les clients, les produits et les canaux de distribution les plus rentables.
  • Identifier les clients, les produits et les canaux de distribution les moins rentables.
  • Déterminer les contributeurs réels des faux à parir de la performance financière.
  • Prévoir exactement les coûts, la rentabilité et les besoins en ressources liées aux changements dans : les volumes de production, la structure d'organisation et les coûts de ressources.
  • Identifier facilement la racine des causes d'une piètre performance financière.
  • Suivre les coûts des activités et des processus de travail.
  • Fournir aux directeurs des outils d'analyse des coûts pour stimuler les résultats.
  • Facilitez meilleur Marketing Mix
  • Augmenter le pouvoir de négociation avec le client.
  • Réalisez le meilleur Positioning (Positionnement) des produits.

Avec les coûts maintenant basé sur les activités, le coût de servir un client peut être déterminé individuellement.

Déduisant le coût du produit et le coût de servir chaque client, on peut déterminer la rentabilité du client. Cette méthode d'analyse séparée des coûts client et des coûts produit, permet d'identifier la rentabilité de chaque client. Et le positionnement des produits et des services en conséquence.

AMELIORATION CONTINUE

La mise en oeuvre de l'ABC peut inciter les employés à comprendre les divers coûts impliqués. Ceci leur permettra d'analyser les coûts, et d'identifier les activités à valeur ajoutée et celles qui n'en n'ont pas. En conclusion, basé sur ceci, des améliorations peuvent être apportées et une rentabilité dégagée. C'est un procédé continu d'amélioration en termes d'analyse de coût, pour réduire ou éliminer les activités sans valeur ajoutée et pour réaliser une efficacité globale.

La méthode ABC a aidé les entreprises à répondre aux besoins du marché aveec des produits de meilleure qualité et à des prix concurrentiels. Analysant la rentabilité du produit et la rentabilité du client, la méthode ABC a participé efficacement au processus décisionnel de la Direction Générale. Avec la méthode ABC, les entreprises sont en mesure d'améliorer leur efficacité et de réduire les coûts sans sacrifier la valeur pour le client. Beaucoup d'entreprises utilisent également la méthode ABC comme base à la mise au place d'un Balanced Scorecard.

Ceci a également permis à des entreprises de modéliser l'impact de la réduction des coûts et confirmer plus tard les économies réalisées. De façon générale, l'ABC est une méthode dynamique d'amélioration continue. Avec l'ABC n'importe quelle entreprise paut avoir un avantage concurrentiel intégré de ses coûts, ainsi elle maintient en permanence sa valeur ajoutée pour ses partenaires et ses clients.

La mise en oeuvre de l'ABC n'est pas facile - ce n'est pas un A, B, C. Un logicel spécialisé ABC peut être très utile.

ACTIVITES BASES SUR LES COUTS GUIDEES PAR LE TEMPS

Robert Kaplan et Steven Anderson ont suggéré les activités basés sur les coûts guidées par le temps. C'est une nouvelle approche pour éviter les difficultés liées à la mise en oeuvre à grande échelle de l'ABC (HBR novembre 2004). Dans ce modèle révisé, les directeurs estiment les demandes de ressource de chaque transaction, produit, ou client, plutôt que de compter sur des analyses généralement longues et coûteuses des feuilles d'affectations de temps des employés. La méthode des activités basées sur les coûts guidé par le temps est plus simple puisqu'elle exige, pour chaque groupe de ressources, d'estimer seulement deux paramètres.

  1. Quels sont les coûts par unité de temps des activités économiques par rapport à leur capacités à fournir des ressources ? (le total des frais généraux d'un département divisé par le temps total disponible des employés).
  2. Une estimation des unités d'oeuvre des activités : combien de temps cela prend pour réaliser une unité d'oeuvre de chaque genre d'activité (comme estimé ou constaté par le Directeur). Cette approche ABC guidé par le temps surmonte également un problème technique sérieux lié aux enquêtes d'employés : les employés mentionnent invariablement des temps qui, cumulés atteignent 100 %, quand on leur demande d'estimer le temps passé sur les activités. Les directeurs devraient tenir compte du temps qui est à ne rien faire ou inutilisé. La méthode supporte également le calcul du temps, un dispositif qui mermet au modèle ABC de se rapprocher de la complexité des opérations du monde réel. En montrant comment une commande, un client, et les caractéristiques d'une activité spécifique peut être la cause de variation dans les temps de réalisation.

Plus d'informations :

  1. Expertizers
  2. Adoption ABC

mercredi 15 octobre 2008

DES PRODUITS "ANTI-CRISE" POUR PROTEGER VOS LIQUIDITES

Tour d'horizon, non exhaustif, des placements à court terme qui garantissent la liquidité de votre épargne et une rentabilité de plus en plus intéressante.
En période de turbulences boursières, les investisseurs ont peur des marchés. Ceux qui possèdent des actions pensent à solder leurs positions pour stopper l'hémorragie (et dégager leurs moins-values, quitte à racheter aussitôt) et ceux qui souhaitent investir hésitent, par crainte de perdre leur capital. Dans tous les cas, placer son argent sur un compte courant, non rémunéré, le temps que la crise passe n'est pas la meilleure stratégie. Privilégiez plutôt les placements "anticrise". Ils sont rémunérateurs et déblocables à tout moment.
LE LIVRET A A 4% DEPUIS LE 01 AOUT 2008
A 4% de rémunération, depuis le 01er août 2008, le livret A n'avait pas été aussi attractif depuis 1996. Outre sa rentabilité, il offre aussi l'avantage d'être sans frais, hors impôts (les intérêts échappent à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux) et il est très liquide (les fonds peuvent être récupérés à tout moment, sans préavis ni pénalités). Cela vaut aussi pour le livret Bleu du Crédit Mutuel (qui disparaîtra en janvier prochain) et le Livret de Développement durable (ex-Codevi).
A partir du 01er janvier 2009, la Caisse d'épargne et La Banque Postale n'auront plus le monopole de distribution du livret A. Toutes les banques de réseau pourront le proposer. Sinon, pas de changement : toujours un livret par personne (enfant mineur compris), dans la limite d'un plafond, aujourd'hui fixé à 15300 euros.
DES SUPERLIVRETS A 7 % !
Mieux encore que le livret A : les superlivrets. Ces produits, très liquides, distribués par des banques sans guichets, peuvent rapporter jusqu'à 7 %. C'est attractif, mais faites d'abord vos calculs. Il s'agit de taux d'appel qui s'appliquent juste durant quelques mois : après, la rémunération peut tomber à 2,50 %. Autre bémol : ces produits sont fiscalisés (actuellement 29 %, hors "RSA", voir à propos de cette nouvelle taxe). Ces super livrets sont donc surtout intéressants si vous avez une grosse somme à placer et pas pour longtemps.
DES SICAV MONETAIRES EN TEMPS DE CRISE
Autre placement à court terme envisageable en période de crise boursière : les organismes de placement collectif de valeurs mobilières (OPCVM). Ils permettent, via des Sicav notamment, de détenir, à plusieurs (d'où le nom de "gestion collective"), un portefeuille de valeurs géré par un professionnel (société de gestion). Pour vous garantir la sécurité et la liquidité, retenez plutôt des Sicav monétaires ou obligataires, plutôt que des Sicav actions.
COMPTE A TERME : A VOUS DE CHOISIR LA DUREE DE BLOCAGE
Enfin : le compte à terme. Votre argent est bloqué pendant la durée choisie (de 1 mois à 5 ans) dont dépend la rémunération. Inconvénient : les prélèvements fiscaux et sociaux (29 % actuellement) !